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Une demeure de plus dans le délicat hiver tombe en extase,
Parmi la grande lueur du grand récit qui jamais ne s’éteint.
Nul n’ose franchir la haute colline où les étoiles s’étreignent
- Je les cueille comme en songe, une à une, et mon ombre quelquefois touche la tienne.
Ne serions-nous jamais que de lointains amants ? -
Ô nuit, je suis prête !
Mon vieux démon s’est tu,
C’est un vent plein d’une mort sublime qui se heurte à présent au dernier vol d’oiseaux,
Et ta lyre, sœur, flotte comme rose d’argent au-dessus du saint calvaire…