Poème épars
Le vers dans mes bras se repose
Tandis que le songe prend pour œil le ciel
Le monde d’hier se penche encore - grâce éteinte sur la colline
Il faut du temps au sang pour s’épaissir
Dis à l’oiseau qui passe de se poser sur mon visage
Sur quelques points inachevés là où demeure ton absence
Même si les printemps de mes yeux me flattent et me trompent
Sauvages poussent toujours les fleurs de mon rivage …