5 août 2020,
J’ai embrassé une bouche dans l’érotique jardin,
Ici commence l’abîme des jours repus,
L’arbre malade est rendu à la vie,
Sa chair est triste et merveilleuse …
Que personne ne m’approche !
On ébranle, on suscite, on noue,
On crie et on jouit tout autour !
Les vipères frémissent et lèchent nos mains souillées,
À chaque spasme je meurs avec toi dans le moût ouvert.
Je suis aimée, je suis baisée
Et le Démiurge de la beauté me regarde,
Jaloux, dans l’érotique jardin …