24 avril 2020
Pauvres passions perdues qui chantent pour le vent et à la poussière,
Dites-moi à quel prodige, à quel nuage, à quelle colline dois-je le cru de mes vers ?
Je pleure le sang des élus sur la tige d’un coquelicot
Je plante ma lame et laisse un temps ici, sous la lourde pierre, les fleurs fatiguées de mon âme.
Toutes dormiront peut-être comme au travers d'un ciel habité par le cri d'oiseaux beaux et tristes,
Où seul résonne encore le cantique promis.