21 avril 2020
Page suspendue
Tire-moi les larmes.
Je veux être la proie ressuscitée, bouleversée.
La proie aux ailes déployées. Charnelles.
- Exquis est ton geste, j’en suce toute l’ivresse, toute l’épaisseur.
Ton insolence a le parfum d’un bois dur -
Je me fais proie qui donne ce qu’il y a de plus pur et de plus violent,
ouverte comme une stèle fraîche sous un ciel vacillant.
Adieu ! Je dédie ce poème au sacrifice, au souffle suspendu.
La réponse est érotique, la fêlure est beauté et l’amour est au pinacle.