16 avril 2020
Tu dois vider le calice de ton âme
Et goûter à sa mélancolie, à son pouvoir ;
Tu dois racler la coque noire de la terre
Et jeter ta suffisance aux abîmes,
Aller où se penche quelques fois le visage de la mort,
Croiser et conquérir son regard comme
Tu happes pour la première fois celui d’un nouveau né.
Maintenant, regarde ta litière,
Là, à l’intérieur de ta souffrance,
Tu ne t’es jamais senti aussi vivant !