6 avril 2020
Encore un peu et nous verrons avec quelle ferveur nous vivrons,
avec quel élan nos veines vivantes sous la peau
et nos bouches humides comme la rosée s’uniront.
J’ai voulu tout oublier,
tout bafouer,
mais la ruche est devenue bruyante
et la forêt a repris son sang.
Ô flot ! Tu avances comme un condamné,
les branches se soulèvent et les chats fuient devant toi.
Je ne sais pas encore de quoi sera fait le poème de demain
mais il me frappe comme frappe le destin et l’ardent désir.
- Et l’amour, et l’amour …