1er avril 2020,
Les carillons de mon âme ont retenti comme un remords inconsolable,
un mauvais rêve où notre nom est crié par une voix bienveillante
mais à laquelle nous ne pouvons répondre ;
- si loin, si loin que toutes nos forces ne parviennent pas à ce rivage légendaire,
à ce pays perdu de nos mères et de nos pères -
Et les collines me trompent, se dressent et se tiennent sous la voute
et coulent dans mon regard tandis que le tien m’échappe.
Offre-moi ta chair simplement.
À quoi bon résister ?
Dans ce jour immobile, ce jour sans vent ni pluie ni tonnerre,
sans aucune promesse dans les bourgeons,
la prière est reine et te montre du doigt.