Poésie / Littérature / Photographie                                                            Catherine Ferrari

Poésie / Littérature / Photographie                                                            Catherine Ferrari

1er avril 2020,

 

Les carillons de mon âme ont retenti comme un remords inconsolable,

un mauvais rêve où notre nom est crié par une voix bienveillante

mais à laquelle nous ne pouvons répondre ;

- si loin, si loin que toutes nos forces ne parviennent pas à ce rivage légendaire,

à ce pays perdu de nos mères et de nos pères -

Et les collines me trompent, se dressent et se tiennent sous la voute

et coulent dans mon regard tandis que le tien m’échappe.

Offre-moi ta chair simplement.

À quoi bon résister ?

Dans ce jour immobile, ce jour sans vent ni pluie ni tonnerre,

sans aucune promesse dans les bourgeons,

la prière est reine et te montre du doigt.