Poésie / Littérature / Photographie                                                            Catherine Ferrari

Poésie / Littérature / Photographie                                                            Catherine Ferrari

6 novembre 2020,

 

Le temps pleurait sur les tombes,

dans les replis des feuilles ;

Les cimes oscillaient et s’effleuraient

mais nul ne l’eut su.

 

À présent les arbres de mon enfance me regardent :

- leurs larmes n’ont plus le même goût -

tandis que mon âme est au loin

célébrant la langue morte des poètes,

le cœur suspendu aux lèvres de l’amour, jadis pleines.

 

Le rêve était trop haut.

Je suis restée devant la porte sans te supplier, sans te prononcer,

comme une résistance et la douce illusion qui défigure les traits

écorchés d’un visage dans l’eau.

 

Qui sait, je penserais peut-être à toi à la saison prochaine…