20 août 2020,
J’ai épié l’air de l’aube et le rêve qui reposait sur elle.
J’ai écouté les vieux soupirs. Ils n’ignoraient rien. Ils n’étaient pas fait d’indifférence.
On eût dit que l’herbe sauvage se remplissait de jeunes étoiles.
Nul n’eut saisi l’étreinte de l’unique chair, nul n’embrassa la fêlure du poème.
Ô terre divine ! J’ai gardé en moi tes battements à l’ombre de mes amours,
et la fleur sur le papier, et l’oiseau rieur de ton jardin …