Page suspendue
Entre les immenses nuits je plonge mes doigts et fouille ta poitrine.
Ta chair est sèche.
L’amour est un tombeau vide - miroir des défunts amants. -
Le plaisir ne me console plus, ne me venge plus.
Vois comme ta mort est peinte au milieu des ombres et des fleurs malades.
Je redeviens muette et fiévreuse sous les branches du grand chêne.
Est-ce folie ou grâce que de te contempler sans fin, mon œil dans ta main ?